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mardi 24 décembre 2013

Hemostase et traitement de la plaie

Assurer une hémostase, c'est arrêter le sang qui s'écoule d'une plaie ou d'un vaisseau sanguin rupture (hémorragie).

1.      Rupture d'un vaisseau sanguin (artère ou veine):

Le sang s'échappe d'une :
·         Artère rupture par saccades avec une couleur rouge intense,
·         Veine sous la forme d'une nappe d'inondation rouge sombre.
   Dans les deux cas, il est important d'arrêter au plus vite l'hémorragie en appliquant un garrot ou en exécutant une ligature (attache).

             . Garrot : Autour d'une extrémité qui saigne, serrer un garrot d'Esmarck, un tube de caoutchouc ou même un lien de fortune avec bâton de serrage, qu'on installe un peu plus haut que la plaie.
     →Ne pas laissé en place plus d'une ou deux heures, durée qui permet de traiter plus définitivement l'accident.

            . Ligature: Comprimer très fortement la plaie, relâcher et repérer l'endroit d'où le sang s'écoule, pincer cet endroit avec la pince hémostatique, recommencer si le sang continue à couler.
   Des que s'arrête la principale hémorragie, soulever doucement la pince en même temps que le vaisseau, entourer ce dernier avec un fil placé entre les chairs et le bout de la pince, serrer et nouer le fil, enlever la pince, tamponner à la teinture d'iode.

1.     Plaie sanglante:

     Faire un gros pansement bien serré après avoir recouvert la plaie avec une poudre de sulfamides.

Précautions complémentaires:

         Dans les deux cas, mettre au repos, prendre la température pendant 2 ou 3 jours. Si elle dépasse 38° C, donc il y a une infection (administrer des antibiotique par voie générale) ; si elle reste à 37-38° C, laisser le pansement en place pendant 5 ou 6 jours, traiter la blessure comme une plaie ordinaire, remettre au travail 2 ou 3 jours plus tard.
 Suture :

       Exécuter une suture, c'est refermer une plaie grâce à un fil et une aiguille ou par tout autre moyen on distingue:
·         Les points simples.
·         Les points sergés.
·         Les points en U
·         Bandes adhésives

ü  Bandes adhésives (collante):

    Si la plaie est plate, franche, propre et ne saigne qu'à peine, coller les bandes perpendiculairement à ses lèvres rapprochées autant que possible la saupoudrer de sulfamides, laisser les bandelettes en place jusqu'à ce qu'elles tombent d'elles-mêmes. Passer sur la cicatrice de la pommade à l'oxyde de zinc.


ü  Fil et aiguille:

·                Si la plaie est profonde et saigne beaucoup, arrêter l'hémorragie si possible, nettoyer à l'eau salée ou a l'alcool-éther.
·                Soulever l'un de ses bords avec la pince à dents de souris, le traverser de dehors en dedans avec l'aiguille, soulever l'autre bord et le traverser de dedans en dehors, tirer le fil, le tendre et le nouer par un nœud de chirurgien bloqué à deux reprises.
·                Recommencer jusqu'à fermeture complète, sauf à la commissure basse de la plaie afin de permettre son drainage.
·                                        Nettoyer, asepsie avec la Bétadine et saupoudrer de sulfamides,
·                mètre la vaseline sur la peau en dessous de la plaie.
·                Mettre le blessé au repos, avec s'il le faut un collier à chapelet pour l'empêcher de mordiller sa blessure.
·                Ne renouveler ces soins que si la fièvre est plus de 38 %
ü  Epingles et fil:

   S'il s'agit d'une petite plaie en forme de boutonnière, à l'occasion d'une saignée par exemple, on peut  délimiter ses bords avec une épingle autour de laquelle on fait un nœud comme le montre la figure ci-dessous et dont on raccourcit ensuite la pointe.

   Poudrée de sulfamides, la plaie guérit en 4 ou 5 jours au bout desquels on retire l'épingle et le fil en même temps.

  S'il s'agit d'une plaie déchirée plus vaste (paupières, naseau ou aile du nez), on exécute une suture entortillée (courbe) avec plusieurs épingles (de sûreté si possible) et un fil disposé comme le montre la figure ci- contre.

   →La douleur et les défenses du blessé seront nulles si la suture est exécutée dans les quelques instants qui suivent l'accident.

1.      Emploi des boutons ou de tuyau:

   Si la tension des chairs risque de déchirer la peau après une suture, il est bon avant de nouer les deux extrémités du fil, de les faire passer par les trous d'un bouton de couturière installé, ou a travers un tuyau lorsqu’on applique des point de sutures en U.

2.      Drainage des plaies :

   Toutes les plaies fortement souillées doivent pouvoir se drainer. Avant de suturer la plaie :

  • On allonge entre ses lèvres une conduite fait d'un mince tube de caoutchouc munit de plusieurs orifices et  préalablement bouilli.
  • Ou avec une petite écharpe de gaze stérilisée on laisse l'une des extrémités du drain dépasser la commissure basse de la plaie, on suture celle-ci (et s'il en est besoin, on immobilise le drain avec deux épingles de sûreté traversant ses extrémités).
   Le dispositif est remplacé tous les 2 ou 3 jours. Pour ce faire, on attache un drain neuf à l'extrémité haute du drain ancien puis on les tire l'un à la suite de l'autre du haut en bas de la plaie par-dessous la suture.
  • Le drain est supprimé dès que l'écoulement est minime. Il est bon de vaseliner la peau sur la surface où le drain se déversera.


3.     Pansements :

     Les pansements ont pour but de protéger des plaies ou de combattre l'inflammation.
    L'inflammation est une réaction des tissus qui luttent contre la présence de microbes ou d'éléments à éliminer du corps.
   Elle se caractérise par trois signes rougeur de la peau par afflux anormal de sang, douleur souvent vive, déformation par œdème, Les pansements peuvent être secs ou humides.

a)      Pansement sec:

  1. Sur une plaie bien nettoyée et saupoudrée de sulfamides, appliquer une gaze stérilisée (ou un tulle gras), puis une ou plusieurs couches de coton hydrophile.
  2. Ensuite une ou deux bandes déroulées en remontant de bas en haut contrairement au sens de l'apport de sang venu du cœur, et en laissant déborder une faible épaisseur de coton aux deux extrémités du bandage.
 3. Enlever le pansement au bout de 7 ou. 8 jours si tout reste normal.
4. Surveiller pendant ce temps la température; si elle s'élève ou si les alentours du pansement se tuméfient (gonflent) à leur tour, renouveler le pansement et avertir le vétérinaire.
5.Agir de même si le pansement s'humidifie par l'intérieur ou s'il provoque une douleur dont la présence ; fait boiter le cheval. Ce pansement classique est de plus en plus fréquemment remplacé par l'application de tissus ou de bandes adhésifs. 
b)      Matériels de pansement :

 -Paquets de coton hydrophile ou de coton cardé (arrangé), ce dernier réservé aux rembourrages et n'absorbant pas l'humidité (gaze à pansement en compresses ou en nappes).
 - compresses de tulle gras, qui n'adhèrent (qui ne se colle pas) pas aux plaies
- paquets de coton pour pansements de pieds et capitonnage (rembourrage) de fers à plaques ou à éclisses (attelle).
- bandes en gaze ou en crêpe (élastique) de diverses largeurs
- bande chevillière et passement de sparadrap pour pansements du sabot.



ü  Bandes adhésives (collante):

    Si la plaie est plate, franche, propre et ne saigne qu'à peine, coller les bandes perpendiculairement à ses lèvres rapprochées autant que possible la saupoudrer de sulfamides, laisser les bandelettes en place jusqu'à ce qu'elles tombent d'elles-mêmes. Passer sur la cicatrice de la pommade à l'oxyde de zinc.


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